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la participation à La troisième édition du forum africain sur la Science, la Technologie et l’Innovation

 La troisième édition du forum africain sur la Science, la Technologie et l’Innovation

 

Calendrier : 10-12 février 2018

Lieu : Le Caire - Egypte

Organisateurs :

Le Forum est organisé par la Banque Africaine de Développement en collaboration avec le Ministère égyptien de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le Forum reçoit également le soutien de la République de Corée et du Japon, ainsi que d'un certain nombre d'autres partenaires.

 

 

Domaines sur lesquels le Forum s’est focalisé :

  La troisième session du Forum met l’accent sur l'importance de la recherche scientifique pour promouvoir l'innovation et améliorer les moyens de fourniture des biens et des services, en mettant en évidence le rôle du secteur privé dans cinq domaines : le changement climatique, la nutrition, l'eau, la technologie de l’information et de la communication, et les produits pharmaceutiques. Ces cinq domaines ont été choisis car ils offrent de réelles opportunités de transformation économique en Afrique.

Le forum de trois jours s'est tenu autour de :

* L’usage des outils de recherche scientifique, de technologie et d’innovation pour optimiser l'utilisation des ressources naturelles dans le continent africain, ce qui un impact sur l'économie du continent.

* Les politiques, le financement et les ressources humaines pour la science, la technologie et l'innovation.

* La jeunesse et l’innovation dans l'entrepreneuriat.

 *La sécurité alimentaire en Afrique et la nutrition.

 

* Les compétences et les innovations concernant les industries pharmaceutiques.

 

Cette session était tenue en présence du:  Prof. Wahid Doss, président du Comité suprême de la lutte contre l'hépatite virale au ministère égyptien de la Santé , M. Emmanuel Mujuru, président du conseil d’administration de l’association de la fédération des fabricants des produits pharmaceutiques africains, M. Soloman Nowacka, directeur exécutif du réseau africain pour l’innovation en matière des médicaments et de diagnostic et Mme Safiatou Cimpor , directrice exécutive de YOLSE, l’innovation en santé publique, la Suisse, ainsi que Dr. Sherine Helmi, PDG de Pharco, l’entreprise pharmaceutique, l’Egypte.

La session a mis l’accent sur le succès de l’Egypte dans le traitement de l'hépatite virale dans une courte durée, ainsi que la fourniture des médicaments à très bon prix ; et également sur le fait que les usines pharmaceutiques égyptiennes ont commencé à fabriquer le médicament traitant l’hépatite virale. Les panélistes présents à la session ont rendu hommage à l'expérience égyptienne tout en soulignant la nécessité de fournir les médicaments en général à un prix approprié et l’efficacité des médicaments avec la plus faible proportion d'effets secondaires.

    La session a souligné également la nécessité d'encourager le financement des industries pharmaceutiques en Afrique et l'implication des jeunes dans le domaine de la santé et de l'innovation ; et d’intégrer les initiatives similaires de santé pour éviter la répétition et élaborer des politiques africaines en matière de santé et de production locale des médicaments.

 

* Une exposition sur la science et la technologie a été inaugurée en marge de la  troisième édition du forum africain sur la Science, la Technologie et l’Innovation. Il est aussi à noter que l'exposition comprenait une présentation de certains produits d’un nombre d'entreprises et d'institutions travaillant dans le domaine de l’enseignement , la technologie et l'innovation au niveau du continent africain, ainsi que des institutions internationales telles que l'UNESCO, des maisons d’édition scientifiques, des universités égyptiennes et l'Académie de la recherche scientifique et de la technologie, ainsi que les produits de la Banque Égyptienne de Connaissance lancée par le président Abdel Fattah El Sisi en 2014 dans le but de fournir un contenu scientifique, éducatif et de recherche.

 

Dr. Khaled Abdel Ghaffar, ministre égyptien de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a tenu plusieurs sessions  avec un certain nombre de ministres africains de l’Enseignement Supérieur, en marge de la  troisième édition du forum africain sur la Science, la Technologie et l’Innovation, pour discuter le renforcement de la coopération entre l'Egypte et les pays africains (la Mauritanie – le Soudan -le Liberia- la Zambie ..) dans les domaines de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie.

 

 



* Les objectifs du Forum:

  - Réaliser la croissance économique et accroître la compétitivité du secteur privé africain à travers les applications de la science, de la technologie et de l'innovation.

 

- Encourager les pays du continent à investir davantage dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, afin de construire une économie de connaissance et éviter de perdre l'opportunité de rattraper la quatrième révolution industrielle.

 

- Ouvrir un dialogue politique entre les responsables politiques, en matière de science, de technologie et d’innovation, et partenaires financiers et les autres parties prenantes pour faciliter la mise en œuvre de nouveaux projets.

 

- Présenter des modèles réussis en Afrique et bénéficier des expériences des pays industrialisés tels que le Japon et la Corée du Sud pour échanger les expériences.

 

- Présenter un rapport pour mesurer la performance de la science, de la technologie et de l'innovation en Afrique, ainsi que pour évaluer les politiques, les institutions, les ressources humaines, les capacités scientifiques et d’innovation, le financement, la production de la recherche et le progrès réalisé.

 

 - Donner aux dirigeants politiques et aux décideurs africains, actuels et futurs, l'opportunité de tracer une feuille de route commune pour renforcer le rôle de la science, de la technologie et de l'innovation dans le continent africain.

- Promouvoir le leadership des entreprises dans des domaines basés sur la recherche scientifique, la technologie et l'innovation.

 

*Les participants :

 Le forum a compris la plupart des 54 pays africains. Les participants comprenaient des responsables politiques des ministères des finances, de la science et de la technologie, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l'industrie, de la santé, de l'agriculture, de l'énergie, de l'eau et de l'environnement (le Sénégal, le Rwanda, le Liberia, la Côte d'Ivoire, la Zambie et le Soudan).

    Le Forum a été ouvert sous le patronage du Président Abdel Fattah Al Sisi, Président de la République Arabe d'Egypte, en présence de l’ingénieur Sherif Ismail, Premier Ministre et d'un certain nombre de ministres et des hommes d’Etats, entres eux : Dr. Khalid Abdul Ghaffar, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr. Tarek Shawki, Ministre de l'Education et de l'Enseignement Technique, et Dr. Hani Al-Shimi, Conseiller du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour les Affaires Africaines et le Coordinateur Général du Forum, ainsi que M. Issam Khamis, vice-ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en matière de recherche scientifique et Dr. Saiid Darwish, conseiller du ministre pour relier l'industrie à la recherche scientifique.

  

 De la part de la Banque Africaine de Développement, M. / Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement, était présent et a participé également un grand nombre de ministres africains de l'enseignement supérieur, de la science, de la technologie, de l'innovation et de la recherche scientifique, ainsi que des représentants des secteurs publics et privés, des scientifiques, des chercheurs, des innovateurs, des jeunes et des partenaires du développement égyptien.

La présence de l'Union Africaine était évidente dans une Constellation de la Commission de l'UA, dirigée par Professeur Sarah Agbor, Commissaire aux ressources humaines, à la jeunesse, à la science et à la technologie, qui a participé significativement à la plupart des sessions du forum.

 

De nombreuses institutions régionales et internationales ont participé au Forum pour leur rôle dans la promotion d'une vision continentale, dont : l’Association Africaine des Patients atteints d’Hépatite Virale (ALPA) et la Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF), ainsi que l'UNESCO, la Banque Islamique de Développement, et l’Académie Africaine des Sciences.

 

Les recommandations du Forum :

La séance de clôture du Forum s'est terminée par un certain nombre de recommandations :

Soutenir la recherche scientifique et l'innovation dans les politiques nationales et régionales, à travers l'adoption de politiques qui favorisent l'égalité entre les sexes dans l'enseignement public et supérieur en matière de science, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques. En plus, Lancer un dialogue, au niveau national , régional et continental, comprenant des acteurs de l’innovation et de la société civile; pour discuter de la relation entre l'innovation et la recherche scientifique et la société en général, et la façon de les améliorer, ainsi que la révision de la carte des priorités de l'innovation et de la recherche scientifique, en particulier la recherche scientifique appliquée, afin de surmonter tous les obstacles qu’affrontent les  entrepreneurs et les innovateurs, et se concentrer sur l’importance des droits de propriété intellectuelle, et l'échange d'informations.

Accorder une attention aux talents, à l’infrastructure et aux secteurs prometteurs, en autonomisant  les jeunes dans le domaine de l'innovation, et en  leur donnant la confiance nécessaire pour créer un meilleur avenir. En plus,  soutenir les petites et moyennes entreprises émergentes dans le domaine de l'innovation et encourager la participation du secteur privé dans le développement de ces entreprises, ainsi que le renforcement des capacités dans les domaines de l'électronique , l’informatique et les sciences sociales, car ces derniers sont liés aux médias sociaux, aux données massives, à la technologie mobile, à la sécurité spatiale virtuelle, à  l'investissement dans l'agriculture et les systèmes d'eau, et au soutien de la recherche en faveur de la sécurité sanitaire mondiale, en particulier les maladies tropicales négligées, et les maladies infectieuses et non transmissibles.

Réaliser le  financement durable en augmentant les investissements dans l'enseignement supérieur, en  restructurant les finances et les institutions de recherche, en stimulant les activités d'innovation dans le secteur privé pour soutenir les objectifs de développement durable, et en soutenant toutes les activités d’appui à  l’innovation complète et applicable à un large éventail. De même, il est important d’élaborer des stratégies pour mobiliser les ressources locales conformément aux recommandations du plan d’action d’Addis Abeba; et d’allouer une part convenue des budgets nationaux pour promouvoir l'innovation et la recherche, et créer des alliances de financement avec les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, et allouer un pourcentage de l'ensemble des prêts et des subventions de développement pour soutenir l’innovation et le renforcement des capacités de recherche.

 

Fournir l’analogie, le suivi et l'évaluation à travers l’investissement dans les systèmes d’analogie et dans le développement des capacités de suivi et d'évaluation, et à travers  la présence d’un système de suivi de l'UA pour la science, la technologie et l’innovation, afin de poursuivre le développement dans le continent africain, et l'utilisation des méthodes d'extension pour l'estimation de l'innovation;  et promouvoir les progrès  africains dans le domaine, ainsi que de soutenir la création de l'Institut africain des études futures, et des Institutions de diffusion des connaissances soutenant la compréhension de la quatrième révolution industrielle, de la nouvelle énergie et du changement climatique .

Réaliser la Coopération et l’intégration régionale par l'échange de connaissances, le transfert d'étudiants et de chercheurs, les activités conjointes de recherche et de développement et la création de centres régionaux d'excellence et d'innovation pour rationaliser les dépenses et les matières premières.