M. Ibrahima Gueye a partagé, avec l’audience, son expérience concernant son diagnostic d’une hépatite virale, dont les symptômes sont apparu en 1979, alors qu'il était diagnostiqué d'une maladie inconnue en raison d'une méconnaissance de l'hépatite virale. En 2010, les spécialistes ont commencé à le diagnostiquer d’une hépatite virale en raison de la prise de conscience des virus de l’hépatite virale à cette époque. Mais il a été confronté à un autre problème, lié aux prix élevés des traitements et à la difficulté de les obtenir, qui l’a conduit à hypothéquer sa voiture et son domicile pour qu’il puisse accéder aux traitements.
Cette expérience inspirante de cet homme courageux a mis en lumière les dangers de l'hépatite virale en Afrique en raison de la situation économique et sociale, ce qui met les patients atteints de l’hépatite virale en conflit soit avec l'inconnu en raison du manque de sensibilisation à la maladie, soit avec la lutte contre l'idée qu’il est inévitable de perdre la vie en raison du coût élevé des soins et des traitements, ainsi que les difficultés d’y accéder.
Cette question nécessite que toutes les parties concernées s'unissent immédiatement pour surmonter ces obstacles et qu’elle se chargent de la sensibilisation et de la fourniture de traitements au coût aussi bas que possible pour tous les citoyens africains par le biais d'un réseau de spécialistes transnational en Afrique visant à lutter contre les virus de l’hépatite virale pour un meilleur avenir pour le continent africain. Les discussions ont porté sur ces questions dans le cadre de “l’Atelier de formation consacré au renforcement des capacités des États membres de l’Union africaine sur l’hépatite virale” tenu du 19 au 20 novembre 2018, sous les auspices de la sous les auspices de l’Association Africaine des Patients atteints d’Hépatite Virale (ALPA) et en partenariat avec la Commission de la Recherche Scientifique et Technique de l'Union africaine.